Kristine Dizon
Université du Québec à Montréal
,
Montréal, Canada
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Cet article vise à explorer la représentation nuancée des questions environnementales, géoculturelles et géopolitiques dans les compositions poétiques et musicales coréennes dans le contexte de l'ère Hallyu. Il se concentre à la fois sur les arts populaires coréens, tels que le K-Drama, le K-Pop et le K-Cinema, et sur les arts coréens traditionnels, en examinant comment ces expressions artistiques naviguent dans les complexités des questions contemporaines tout en contribuant à la perception globale des arts et de la culture asiatiques.
L'analyse décrira comment les questions environnementales, culturelles et sociales sont souvent occultées ou négligées dans les arts populaires coréens, qui se concentrent principalement sur l'esthétique, la beauté et les récits axés sur la consommation. L'article explore les cas où les musiciens et les artistes coréens utilisent des compositions poético-musicales pour exprimer des voix dissidentes, remettant en question le vernis brillant de la vague coréenne dominante et fournissant une plateforme pour des réflexions critiques sur les défis sociaux, culturels et environnementaux.
L'étude examine les lignes floues entre le pop art et l'art contemporain dans la musique coréenne, où les artistes défient ou refusent les représentations dominantes et proposent des visions alternatives qui résonnent avec le concept de Guattari d'un socius en constante mutation. En comprenant le potentiel d'impact global, elle examine comment ces visions alternatives peuvent façonner les perceptions globales des arts et de la culture coréens, en transcendant les limites du courant dominant "K" et en contribuant à une représentation plus diversifiée et plus inclusive.
Parmi les exemples de compositions poético-musicales évoqués, on peut citer
l "Moonchild" de RM (BTS) : Exploration des paroles poétiques et introspectives de RM dans "Moonchild", qui aborde des thèmes existentiels et réfléchit à des questions de société, remettant en question les récits conventionnels de la K-Pop.
l "Ah ! Love" de Lee Juck : Analyse de la narration poétique de la ballade de Lee Juck, qui aborde subtilement des questions sociales et politiques, mettant en évidence le pouvoir des ballades en tant que moyen d'expression de la dissidence.
l "Dope" par BTS : examen du ton énergique et rebelle de "Dope", qui critique les attentes de la société et met l'accent sur la poursuite des rêves individuels, illustrant la manière dont les arts populaires peuvent véhiculer des messages sociopolitiques.
En examinant des exemples spécifiques de compositions poético-musicales, cet article cherche à contribuer au thème principal de la conférence, en mettant en lumière les aspects passés sous silence des arts coréens à l'ère Hallyu et en soulignant le potentiel de ces expressions artistiques à articuler des réflexions significatives sur les questions contemporaines. L'étude vise à lancer des discussions sur le rôle de la musique dans l'élaboration des récits socioculturels et la promotion de l'engagement critique au sein de la communauté mondiale.
Bibliographie
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Lie, J. (2016). K-Pop : Popular Music, Cultural Amnesia, and Economic Innovation in South Korea. University of California Press. https://www.ucpress.edu/book/9780520283121/k-pop
Kim, Y. (2008). Media Consumption and Everyday Life in Asia. Routledge. https://www.routledge.com/Media-Consumption-and-Everyday-Life-in-Asia/Kim/p/book/9780415878388
Kristine Dizon
Université du Québec à Montréal
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Montréal, Canada